Oeuvre en salle, 2014
Photo: Michael Slobodian

Inlassable quête sur le thème de la métamorphose, la danse de Lucie Grégoire est une expérience à vivre. Après la fascinante suite de trois duos qu’elle a créés en complicité avec le chorégraphe et interprète japonais Yoshito Ohno, Lucie Grégoire revient au solo, une forme qui a traversé toute sa trajectoire.

Ciel et cendres trouve son inspiration dans deux sources distinctes : un séjour récent chez les Ashuars, peuple indigène de la forêt amazonienne, dont le quotidien, suspendu dans le temps, est tissé de gestes millénaires, de rêves et de rituels chamaniques; et le roman Il pleuvait des oiseaux de Jocelyne Saucier, sur des personnages épris de liberté, qui gardent en eux la mémoire d’une tragédie ayant bouleversé leurs vies.

Troublante d’intégrité, en parfaite symbiose avec la musique de Robert M. Lepage, Lucie Grégoire puise dans son corps mûr, porteur du poids et de la richesse de toute une vie, des images puissantes, une charge émotive d’une grande humanité.


Presse

Lucie Grégoire irradie. Vêtue d’une robe noire, elle livre à bras-le-corps une fiévreuse chorégraphie de bras, de dos. Quelque chose semble la quitter, se dérober à elle […] Ce lent repli sur soi (ou hors de soi?) qui s’opère est vécu intensément, jusqu’au bout, jusqu’à la bête errante, la sorcière hagarde ou simplement la femme libérée du poids du temps. Lucie Grégoire alterne les créations de groupe et les solos empreints d’une intériorité féroce et d’une économie de gestes.
— Le Devoir, Montréal, mai 2014

 

ÉQUIPE DE CRÉATION

Chorégraphe et interprète
Lucie Grégoire

Mise en scène et éclairage
Paulo Castro-Lopes

Musique originale
Robert M. Lepage

Costumes
Judy Jonker

Répétitrice
Dodik Gédouin

Maquillage et coiffure
Angelo Barsetti

Ciel et cendres
Lucie Grégoire. Photo: Michael Slobodian.
Ciel et cendres
Lucie Grégoire. Photo: Michael Slobodian.
Ciel et cendres
Lucie Grégoire. Photo: Michael Slobodian.